Tout au long de sa vie, la femme passe par des crises naturelles : ce sont ces cycles de la vie.

Il s'agit pour la femme de la puberté, des premières règles, de la sexualité, de sa vie de jeune femme, de sa vie de mère, de la ménopause...

Lors de ces passages, il va y avoir des apprentissages qui vont devoir être acquis pour aller sereinement vers un autre cycle.

Ce sont donc des phénomènes naturels, mais qui impliquent des changements constants, une instabilité que la femme doit gérer physiquement et émotionnellement.

C'est lors de ces passages, parfois compliqués, que l'ostéopathie, l'hypnose et l'EMDR peuvent être une aide pour les femmes.

Pour exemple, l'ostéopathie va pouvoir aider la jeune fille lors des premières règles qui peuvent être quelquefois douloureuses. En donnant un maximum de mobilité sur le bassin et sur tout l'appareil gynécologique, cela va pouvoir soulager les différentes structures et ainsi soulager la patiente.

Dans ce cas, l'ostéopathie est un point d'appui, une aide pour que l'utérus, les ovaires…qui commencent eux aussi un nouvel apprentissage, s'auto- régulent à la suite de la, où des différentes séances.

Pour ce qui est de la vie sexuelle de la femme, il peut exister des difficultés comme des dyspareunies ou des cystites ( infections urinaires) qui vont être consécutives aux rapports sexuels.

L'ostéopathie va pouvoir aussi intervenir pour ces difficultés.

Et c'est là aussi que l'hypnose va avoir toute sa place, ne serait-ce que pour rassurer les femmes qui sont dans ce type de situation.

Car souvent arrivent rapidement la culpabilité ou la frustration par rapport à leur situation.

L'hypnose ou même L'EMDR vont pouvoir travailler directement sur ces problématiques.

Il y a aussi les troubles de la fertilité. Je reçois beaucoup de patientes qui sont dans cette attente de « tomber enceinte », qui sont dans un parcours de PMA ( procréation médicalement assistée) ou pas.

En tant qu’ostéopathe, j’apprécie toujours en première attention de pouvoir “regarder avec mes mains” où en est le corps de la patiente. Il existe quelquefois de vrais blocages articulaires qui peuvent avoir des répercussions dans le système neurovégétatif ou dans le système vasculaire.

Les blocages peuvent s’être mis en place après des gestes invasifs suite à un examen difficile par exemple.

Et l’hypnose, ainsi que l’EMDR vont pouvoir entrer dans la prise en charge des patientes lorsque la parcours commence à être difficile à gérer, lorsque l’attente de tomber enceinte devient difficile pour la femme, mais aussi pour la femme par rapport à la société, lorsque l’incompréhension ( “je fais tout pour mais…”), la frustration et la culpabilité prennent le pas dans ce parcours de vie.

Et peut-être aussi, lorsqu’un traumatisme ancien peut s’insinuer et empêcher qu’une grossesse ait lieu.

Cette problématique est complexe car il faut garder à l’esprit que même si nous recevons une personne dans le cabinet, il y a le couple derrière. Et parfois, il est intéressant de recevoir le couple.

La grossesse est aussi un motif de consultation assez fréquent en ostéopathie. On le conseille à partir du 2e trimestre s’il n’existe pas de douleur handicapante auparavant. Cela soulage beaucoup d’inconfort de la grossesse, comme les lombalgies, les reflux gastro-oesophagiens, les nausées…

Les femmes enceintes peuvent consulter en hypnose pour la peur d’accoucher par exemple, mais aussi pour avoir quelques techniques personnalisées dans la gestion des futures contractions.

En ce qui concerne les accouchements vécus comme difficiles ou même traumatique, l’hypnose et l’EMDR viendront plus en première intention pour “éloigner” rapidement les émotions et les sensations vécues comme désagréables lors de cet accouchement.

Par la suite, une séance d’ostéopathie sera la bienvenue pour que le corps soit aussi le plus apaisé possible. Ceci pour le bonheur de la maman mais aussi du bébé.

L’hypnose va pouvoir agir dans la gestion des symptômes. Et ceci, toujours, dans le but de retrouver du confort.

On pourra aussi orienter les patientes vers des nutritionnistes par exemple, pour un accompagnement encore plus global, mais toujours dans l’optique d’améliorer le confort et le mieux-être de la patiente.